L'essentiel du Conseil municipal du 5 avril 2024

Après l’ouverture de la Maison de santé en 2022 et l’inauguration du groupe scolaire Alain Fournier en juin 2023, Le projet global du Grand Bellevue s’accélère en 2024. Alors que la place Mendès-France poursuit sa transformation, le secteur des Lauriers évolue lui aussi avec l’aménagement du nouveau Jardin des Lauriers, à la place de l’actuelle prairie fleurie aménagée provisoirement à côté du square Michelle-Palas. Pensé avec les habitants et acteurs du quartier, ce nouvel espace vert de 3 000 m² sera un nouveau lieu de vie et de rencontres en cœur de quartier. Rendez-vous en septembre 2024 pour le début des travaux d’aménagement avant une ouverture à l’été 2025. Le projet est estimé à 1,6M€ TTC dont 25 % (369 000€) financés par l’ANRU, au titre du programme « Quartier résilient » dont Nantes Métropole est lauréate.

L’ancienne Cure du Vieux-Doulon fait partie des 9 lieux retenus pour la saison 2 des « Lieux à réinventer ». Située au cœur du quartier en pleine mutation de Doulon-Gohards qui prévoit, d'ici 2035, la création de près de 2 700 logements et l'arrivée de nouveaux services publics, elle va être restaurée pour permettre à l'association Génération Tardigrades d'en faire un nouveau repère nantais convivial, festif et chaleureux dédié à la transition écologique des citadins. D’importants travaux de rénovation doivent s’engager afin de permettre de rouvrir le lieu au public. Ils débuteront en 2025 et se dérouleront sur 13 mois. Coût de l'opération : 3 713 976 € TTC. 

Les élus ont acté un ensemble de délibérations portant sur des projets culturels, inscrivant encore un peu plus Nantes comme « cité des artistes ». Trois nouveaux lieux seront ainsi confiés à des artistes ou collectifs artistiques : la Friche culturelle Mellinet et le Pôle des arts du feu (accueillis respectivement dans un ancien bâtiment de casernement et dans les anciennes écuries), ainsi que le futur laboratoire artistique de la Psalette (à proximité de la cathédrale). La Ville poursuit par ailleurs sa mobilisation pour un accès à la culture au plus près des habitants, avec le projet d’un nouvel espace culturel de proximité à partir de la transformation progressive de l’église Saint-Luc au Breil.

Comment mieux accompagner les personnes endeuillées et les nouvelles pratiques funéraires ? C’est la question au cœur des échanges de la démarche « Les obsèques civiles : parlons-en ! » lancée en décembre dernier par la Ville de Nantes, Nantes Métropole et la Ville de Rezé. Elle convie associations, professionnels et habitants à partager leurs idées pour améliorer le service public autour du funéraire. Pour poursuivre plus loin cette réflexion collective, la Ville lance le Conseil Nantais du Funéraire. Il sera composé de 20 à 30 membres et piloté par le conseiller municipal en charge des cimetières : monsieur Elhadi Azzi. L'objectif ? Imaginer comment faciliter les démarches administratives autour des obsèques, améliorer l’accompagnement des personnes en deuil, imaginer des lieux de funérailles civiles et expérimenter des carrés écologiques. « Les obsèques civiles sont un sujet très important aux yeux des habitants, il est nécessaire de réinventer collectivement ces lieux de recueillement et de mémoire » éclaire Elhadi Azzi, adjoint à la Ville de Nantes en charge des cimetières.

Des zones d'accélération ENR ont été identifiées à Nantes, dans le cadre de la loi APER. Dans ces zones d’accélération, les procédure (notamment d’autorisations d’urbanisme) seront plus précisément encadrés et des bonifications tarifaires des tarifs d’achat de l’énergie injectée et vendue sur le réseau public seront proposées, permettant d’améliorer la rentabilité de ces projets afin de faciliter leur déploiement. D’ici à 2030, les projets identifiés dans les zones d’accélération de la Ville de Nantes représenteraient 153 GWh de production annuelle d’énergies renouvelables, permettant de passer de 11 % à 17 % la part de production d’énergies renouvelables en 2030 sur Nantes.

Chaque année, près de 70 000 personnes franchissent les portes de l’Hôtel de Ville, situé au 29 rue de Strasbourg. C’est dans cet endroit stratégique et bien identifié que les Nantaises et les Nantais font leurs démarches administratives : états civils, objets trouvés, rencontres avec les élus... Pour améliorer l’accueil et le confort des usagers et des équipes municipales, ce hall construit en 1979 va être rénové. « Tel qu’il est conçu aujourd’hui, l’Hôtel de Ville n’est pas adapté à nos ambitions. C’est pourquoi nous travaillons avec les usagers, sous la forme d’ateliers de design d’espaces, pour proposer un modèle qui soit plus performant en matière de circulation et de signalétique », a déclaré Aïcha Bassal, adjointe à la Ville de Nantes déléguée au personnel. D’un montant de 2,6 millions d’euros, les travaux seront réalisés par le cabinet Domus Architecture. Ils débuteront en décembre 2024 et se termineront fin 2025. L’Hôtel de Ville restera ouvert et fonctionnel pendant les travaux, en revanche, à partir de novembre 2024, le bâtiment Strasbourg devenant inaccessible, l’accueil du public se fera par la cour Rosmadec, située rue de la Commune.

La sécurité ? « C’est une attente légitime, un pilier de notre pacte républicain et une priorité pour la majorité que je préside. Représentants de l’État, élus locaux, nous sommes collectivement les garants de ce droit fondamental », a débuté Johanna Rolland, maire de Nantes, pour ouvrir le débat devant l’assemblée. Conviés, Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de Loire-Atlantique et Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes, ont répondu aux questions des différents groupes politiques. De nombreux sujets ont été évoqués : coopérations entre tous les acteurs de la sécurité, recrutements de policiers nationaux et municipaux, lutte contre les violences intra-familiales et le trafic de stupéfiants, moyens mis en œuvre dans la Justice... L’occasion aussi de dresser un bilan de la situation dans la Cité des Ducs de Bretagne. « L’ensemble des services de l’État sont extrêmement mobilisés », a notamment témoigné Fabrice Rigoulet-Roze. Avec des résultats : la délinquance générale a baissé de 8,85 % en 2023 par rapport à 2022, à Nantes. « C’est le fruit de la coopération au quotidien sanctuarisée dans le cadre du contrat de sécurité intégrée (CSI) », a conclu le représentant de l’État.