Face au Grand Éléphant, s’élèvera demain l’Arbre aux Hérons. Avec ses 50 mètres d’envergure, l’arbre d’acier culminera à 32 mètres. À sa cime, deux hérons géants embarqueront à tour de rôle 16 passagers pour un vol circulaire. Avec une longueur de plus d’un kilomètre, ses 22 branches donneront accès à des jardins suspendus reliés entre eux. Le visiteur se promènera ainsi de branche en branche à la découverte de cette cité dans le ciel peuplée de tout un bestiaire d’animaux mécaniques. La structure pourra accueillir jusqu’à 300 visiteurs.
Les jardins suspendus de l'arbre
Un escalier à double révolution situé à l’intérieur du tronc emmènera le visiteur vers les cimes ou lui permettra de rejoindre la terre ferme. Là-haut, il suffira d’emprunter branches végétalisées et passerelles pour parvenir au sommet de l’arbre avec un point de vue imprenable sur les hérons, la Loire et Nantes.
Pour les impatients, une branche prototype est installée aux Machines de l’Ile depuis 2007 : plus de 4 millions de visiteurs l’ont déjà empruntée.
« Construire un objet en mouvement, c’est créer une architecture vivante. Le mouvement est l’expression de la vie. » François Delarozière, co-auteur
Vous pouvez découvrir la maquette au 1/12 de l’Arbre aux Hérons, une branche prototype et un bestiaire mécanique à la Galerie des Machines.
Un jardin extraordinaire
L’Arbre aux Hérons s’enracinera dans la Carrière Miséry du Bas-Chantenay transformée en jardin extraordinaire. Impulsé par la Ville de Nantes et par Nantes Métropole, l’aménagement de cette ancienne friche de 3 hectares, ouverte sur la Loire, trouvera son inspiration dans les univers poétiques de Jules Verne et de Jean-Jacques Audubon.
Le Jardin Extraordinaire fera partie intégrante de l’Étoile verte, grand parcours qui reliera à terme tous les espaces verts, coulées et jardins nantais.
Une aventure collective
Signé des deux créateurs Pierre Orefice et François Delarozière, l’Arbre aux Hérons est aussi une aventure collective qui répond à des enjeux à la fois urbains et artistiques. Les objectifs :
- Inventer ensemble un modèle artistique, paysager, technologique qui donne envie à d’autres talents en Europe ou dans le monde de découvrir ou de rejoindre Nantes.
- Partager les enjeux financiers, mais aussi associer les entreprises et les savoir-faire locaux.
- Cet emplacement correspond à une vision d’avenir pour la Métropole : son nouveau cœur sera demain l’île de Nantes, le Bas-Chantenay et Pirmil / les Isles à Rezé.
Un financement participatif
Des entrepreneurs se sont engagés dès le lancement du projet. Pour accompagner cette dynamique collective, la Métropole s’est dotée d’un outil de gouvernance partagée avec les réseaux économiques : le Fonds de dotation dédié à l'Arbre aux Hérons.
Ses missions :
- Assurer la gouvernance du projet en lien avec les différents acteurs
- Lever et centraliser les fonds privés des entreprises et des particuliers
- Animer le collectif d’entreprises, mécènes et donateurs.
Pour permettre à toutes et tous de soutenir l’Arbre aux Hérons, un financement participatif a permis de récolter plus de 373 000 euros. Tous les donateurs ont reçu entre autre un titre de copropriété de l’Arbre aux Hérons pour toute la vie de l’Arbre.
Un investissement pour l'avenir
L’Arbre aux Hérons, ce sont aussi :
- Des dizaines de milliers d’heures de travail pendant la construction et une soixantaine d’emplois créés à l’ouverture
- Des retombées économiques pour les professionnels du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce.

Vue imaginaire sur Nantes et la Loire depuis l'une des branches de l'Arbre aux Hérons / © Stephan Muntaner


L'ancienne carrière Miséry, en friche depuis la fermeture des brasseries de la Meuse en 1985, va devenir un jardin extraordinaire de plus de 3 hectares. / © Jean-Félix Fayolle.


"Ce projet unique, né de la rencontre entre un projet urbain et un projet artistique, prouve que Nantes continue à avoir de l'audace. Il relie tous les fils de notre projet pour la ville de demain : le tourisme, la nature en ville, la Loire retrouvée, la dimension économique et la culture », a souligné Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole en dévoilant son contenu jeudi 7 juillet, en compagnie des créateurs des Machines, Francois Delarozière et Pierre Oréfice.


L'Arbre aux Hérons, construction monumentale alliant acier et végétal, culmine à 35 mètres de haut !


Cet arbre à rêves est surmonté par 2 hérons géants pouvant embarquer une douzaine de passagers pour un vol circulaire.


Avec cette nouvelle mécanique géante, dont la maquette est visible dans la Galerie des Machines, la Compagnie La Machine compte attirer 1 million de visiteurs chaque année. © Jean-Dominique Billaud.


La métamorphose de la carrière Miséry conclura le vaste programme d'aménagement de la gare à la Loire, après la transformation des espaces publics entre la gare et Duchesse Anne, le secteur Feydeau-Commerce, la Petite-Hollande et le quai de la Fosse. / © Jean-Dominique Billaud.


« La carrière Miséry est un lieu magique, un lieu onirique en bas du musée Jules Verne, à côté d'un des plus beaux points de vue sur la ville et la Loire », assure Romaric Perrocheau, directeur du Jardin des Plantes de Nantes. Avec sa cascade et ses ambiances de forêt tropicale, ce « jardin extraordinaire » sera la première branche d'une « étoile verte », reliant les espaces verts nantais le long de la Loire.




